7 et 8 juillet 2001

Solidays

Merci à Soeur Isocelle et Soeur Maya pour les images et les textes.

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Et le ton est donné ! hurlements, hystéries, folleries, et toute la panoplie ! Les Sœurs sont là, bien en forme et en force : 18 en tout sur les deux jours. Dès notre arrivée, le samedi matin, il cesse de pleuvoir, on a l’habitude ; et malgré nos cris et chants attirant le courroux céleste, il

ne pleuvra plus sur Paris pendant deux jours.

Robes enfilées, bas effilés, les petits groupes de Sœurs déambulent dans le village associatif, à la recherche des pompiers (toujours les mêmes , ça devient lassant, des blacks dont les assos sont encore plus nombreuses, c’est encourageant ! et les médecins de l’Armée qui affirment clairement que les homos ont toute leur place en son sein (mais qu’il ne faut tout de même pas trop les montrer). Une discussion intéressante s’engage sur les virus genre Ebola, fièvre hémorragique et autres. Sachez qu’il n’y a pas qu’en Afrique qu’ils sévissent, des cas se sont déclarés en Europe depuis longtemps, mais bien sûr Secret-Défense ! Quand on sait que ces virus se transmettent aussi facilement que celui de la grippe, qu’ils sont mortels pour plus de 50% des gens contaminés et qu’ils peuvent tuer pour certains comme Ebola en 48 heures, ça fait peur !

Revenons à notre cher VIH, déjà bien assez encombrant à lui tout seul. Cette année Saint Fémidon fait fureur, les filles  » se l’arrachent » et pour celles qui ne sont pas expérimentées, pas de panique : les Professeurs Adrénaline aux tournesols, Vice aux mains tremblantes et

Innocenta pour la traduction internationale sont là. Tout réside dans la question de l’anneau interne : on le laisse ou pas ? Vice nous affirme avec grande conviction, que si on le pose mal en voulant laisser l’anneau autour du col, le coup de queue profond qui le tamponne peut faire très mal ! Croyons en sa Haute Expérience… Et surtout pas de panique, en cas de problème, Sainte Capote peut prendre le relais.

Au niveau des stands beaucoup d’associations étrangères rencontrent des problèmes de communication ne maîtrisant pas le français. On voit peu de monde s’y arrêter. Les quelques discussions avec les représentants de ces assos et leur prise de parole lors des conférences, nous laissent sceptiques et inquiétés quand à l’avenir de la situation dans l’hémisphère sud, et désarmées en tant qu’acteurs de prévention.

Le Cri Etudiant n’échappe pas aux Sœurs hystériques, hurlant toute leur détermination et leur rage dans des cris des zobs pillants !

 

Moment fort : le déploiement des Patchworks des noms, perpétuant ainsi la mémoires de ceux qui sont morts, en leur rendant cet hommage. Sœur Garance rajoute un panneau, des noms sont lus par des Sœurs.

Dimanche 8 juillet 2001, nous comptons dans nos rangs une nouvelle, fan d’Adamo : j’ai nommé la Novice Camélia dite la Droguée du Bondage. Longue Vie !!

Des habitués nous rejoignent très heureux de nous retrouver : des représentants d’assos, des

ressourcés, et bien sûr Séverine et sa maman, remercions les pour leur présence et leur soutien qui nous donne des forces. Remercions également Solidarité Sida pour son accueil et l’organisation irréprochable (quoique si on pouvait avoir une scène plus grande pour nos merveilleux spectacles, ce ne serait pas du luxe !)